Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Mlle Cé`

2 juillet 2008

Maman j'suis pas belle.

Je me suis réveillée doucement ce matin.

Teeshirt de foot en guise de chemise de nuit, les yeux qui collent et les cheveux attachés. Comme d'habitude, je me dirige vers la salle de bain, j'ouvre mollement le robinet et j'éclabousse mon visage. Je sens mon élastique glisser de mes cheveux. Je relève la tête. Je me lance un regard abasourdi, j'dois rêver, cest pas moi que je vois, j'ai les yeux embués. J'efface une trace de maquillage sur ma joue, je détourne les yeux. Je prend une douche histoire de me réveiller pleinement, j'enfile cette robe, depuis combien de temps n'en ais-je pas mis ? Je m'avance encore une fois dans le mirroir, mascara en main, je l'applique consencieusement. Je prend ma brosse, lève les yeux, la repose. Ma bouche forme un "Oh!" d'étonnement. Je touche mon front, presque net pour une fois. Je descend le long de mon nez, un peu rond, un peu mignon. Je passe mes yeux, presque effrayés. Je tâte mes joues rugueuses qui rosissent facilement. Je caresse ma bouche bonbon. Je touche mes cheveux, j'esquisse un sourire.

J'crois bien que j'peux être jolie.

Publicité
Publicité
17 juin 2008

Jeudi 12 Juin 2008

CABJe ne pouvais mieux clore cette année. Mon Dieu, les mots se bousculent trop vite dans ma tête, j'ai du mal à les aligner. Jeudi 12 Juin 2008, 20h30. Quand je repense à mon état l'après midi, la peur au ventre de ne pas pouvoir participer à cette soirée qui me tenait temps à coeur... en sueur, le souffle court, assise pendant toute la répèt, l'amertume au bord des lèvres. Je tremble encore en écrivant, je frémis, j'ai les larmes aux yeux.

Le soir est arrivé...En coulisse l'excitation, la tension qui monte...Les premières notes se font entendres, on  entre scène, tout sourire. Je me pose au milieu, un peu à droite près du micro, j'observe le public dans mon tee-shirt pomme. Je vois tous ces visages, familles de ceux que j'aime tant. Je voix Oma, Maman, je vois mes deux amours, une pancarte en main. . Je comprend leur message, j'ai un élan d'amitié énorme, les larmes aux yeux. Le coeur qui bat super fort. J'me suis dit Profites en putain, cest peut être le dernier. Le dernier concert de DLS. Donne tout ce que t'as. Donne toi.

Et je me suis donnée. Mes bobos se sont envolés. J'avais plus envie de vomir à chaque instant, j'avais plus le souffle court et le besoin de m'assoir toutes les 10 secondes. J'ai chantée. J'ai ris, criée, "Ahé", presque pleurée, dansée. J'ai profité, j'ai apprécié, j'ai aimé, j'ai vécu. Chanson après chanson, yavait ce truc à l'intérieur qui battait fort, qui battait le rythme, qui me faisait bouger. Et je m'en foutais d'être ridicule sur la mauvaise réputation, je riais. On a même entendu nos rires une seconde dans le micro, mais c'était pas grave, on voyait à quel point on s'amusait, à quel point on vivait. Le rythme s'accèlere, synchronisé avec mon coeur. Pas une seule fois j'ai baissé le niveau, pas une seule fois j'ai cessée de chanter. J'suis restée dedans, complètement, en totale immersion. Dieu que c'était beau ! Et j'me foutais d'avoir les caméras braquées sur notre petit groupe sur Gimme Gimme parce que je faisais la corde et que je battait mes mains vers moi, que je souriais et que chacune de mes paroles se mélait à l'euphorie du moment.  J'étais bien.

On pourra me montrer des centaines de photos, de vidéos, me raconter chaque détail musicale important, les plus belles images sont en moi.

Je ressentais la musique. Je ressentais les gens. Je ressentais mes amis. Je ressentais Mme A. J'étais si fière de nous, de tout ce que nous avions accomplit et bâtit en 1 an, en 5 ans à DLS. Je ressentais l'amour, je ressentais tout.

Je ressentais. Et c'était tellement suffisant.

21 mai 2008

Ca sent l'été.

Le soleil sur ma peau, le soleil à Met`sse. L'envie de fruits. Les débardeurs de toutes les couleurs. Les lunettes de soleil, tiens c'est des nouvelles ? Ben oui, ya un an t'avais des roses toutes rondes, cette année t'as optée pour l'genre bandeau. Mon ventilateur que j'tente de faire marcher. Les fenêtres ouvertes et le joli ciel bleu. Les fruits sucrés, les belles cerises les fraises gourmandes. Les éclats de rires dans ce silence ensoleillé. L'herbe folle où on s'allonge, les paquerettes qui poussent de partout. Les amoureux dans les parcs publiques, les bisous dans le cou. Les jolies jambes montée sur escarpins, du vernis colorés sur les deux pieds. Je sens que ça arrive. Les tubes de l'été, les chansons débiles, " Ya du soleil ". Les tentes qu'on sort, les nuits sous les étoiles dans nos sacs de couchage.  Le vent tout frais, tellement léger, qui soulève les jupes des filles. Laurent & moi, aux tobogans, à jouer comme des fous, tellement qu'on confond le petit de la grande, la petite du grand. Les allergies, les pissenlits et le pollen qui vole. Les fêtes des mères, les fètes des pères et les barbecues. Les devoirs au soleil, les cours étalés sur l'herbe et le jus d'orange frais. Les nuits autour du feu, les chamallow et les chansons à la guitarre. Aout avec Léa, le hammac que j'sors, j'laccroche à grande peine et je m'endors encore, toujours sous le soleil.

Ca sent l'été. Ca sent les rires. Ca sent la vie.

TUNISIEL

14 mai 2008

La famille. Parait que cest le plus important.

DSCN8128Oui je sais bien, je sais trop, je ne peux pas leur en vouloir. Comment leur en vouloir d'être absent ce jour de Juin ?

L'adoption d'un enfant est bien trop important par rapport à cette date, peut importe si je n'ai vue ma marraine que 3 fois dans ma vie, peu importe si elle à répondue absente trois années durant, trois année de silence malgrés mes lettres.

Il est à l'hôpital, il ne peut pas de déplacer, elle ne peut le laisser seul, comment faire un caprice et hurler à l'injustice ?! & tant pis s'ils sont venus pour tout les autres sauf moi.

Il vit à des milliers de kms de là. Mais lui m'écrit, même s'il ne répond pas en dehors des fêtes, même s'il ne m'a pas adressé deux mots après cette fameuse lettre ou je me dévoilais pour lui. Comment en vouloir à  mon parain, même si les deux seules fois ou je l'ai vu il était avec sa famille et n'a eu que 5 minutes à m'accorder en tête à tête. Même s'il n'a jamais été là pour fêter quelque chose avec moi.

Je ne demande pas qu'ils viennent à tout prix, je demande juste qu'on me comprenne. Qu'on comprenne ma décision face à tant d'abscence de leur part, année après année. Qu'on comprenne ma jalousie quand je pense à mes frères et soeurs qui eux ont toujours été entourés de toute la famille, parains, marraines,cousins, grands parents...Qu'on comprenne ma déception quand je vois une rangée vide hormis deux personnes qui ont pu se déplacer pour moi, pour la première fois en 10 ans. Qu'on comprenne que je tienne absolument que ce soit lui qui m'accompagne, comme un symbole, comme s'il pouvait m'accompagner à l'autel un jour. Je ne demande que qu'on mesure ma déception.

Si j'avais un voeux à réaliser, là tout de suite, se serait juste qu'une seule fois une seule, ils puissent être tous là pour moi..

Ne plus avoir l'impression d'être mise de côté.

10 mai 2008

1, 2, 3, Scène 1 # ACTION.

Photo_03Se dévoiler. Au risque de paraître vulnérable. Au risque de paraître stupide. Au risque de paraître.

Une page blanche toute neuve pour étaler ma vie, comme j'en prend doucement l'habitude, sans qu'il soit lu par mes proches ce que je veux garder pour moi, & ce joli Gb à qui j'accorde ma confiance :]

Inutile de se présenter, ce ne serait qu'une facade superficielle de ce que je suis réellement. Selon moi, l'être humain est bien trop complexe pour être cerné en quelques lignes.

Est-ce que j'aurais le courage d'écrire tout ce qui me traversera le corps et l'esprit. J'en sais rien. Je verrais. J'éspère. J'ai trop besoin de pouvoir lâcher mes pensées désordonnées et tenter de mettre un sens à ma vie.

Se dévoiler. Au risque de paraître se dévoiler.

Publicité
Publicité
Publicité
Mlle Cé`
Publicité